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Pourquoi pas le Togo ?

Rédigé par Mi-Doum

13 mai 2022

‘’Dans peu de temps, la Côte d’Ivoire sera parmi les pays autosuffisants en viande de poulet et sera même en mesure de desservir les pays de la sous-région et même du monde’’. C’est du moins ce qui ressort des propos du chef d’un important projet d’élevage de poulets et d’usine d’abattage de volaille à Man.

En effet, au cours d’une réunion de sensibilisation des populations riveraines, à l’hôtel communal de Man, hier jeudi 12 mai 2022, Dr Essoh Franck, chargé du suivi et de la faisabilité, et chef de ce projet, a plus que jamais mis du baume au cœur des populations de Krikouma et environs.

Il faut dire que l’Etat de Côte d’Ivoire entend faire en sorte que les Ivoiriens aient à leur disposition et à moindre coût la protéine animale, qui conditionne une alimentation saine. Depuis lors, des dispositions sont prises au niveau du ministère des Ressources animales et halieutiques, pour pallier le déficit national en la matière. Notamment, en viande de poulets dont la Côte d’Ivoire importe une grande partie. C’est dans ce contexte, que le gouvernement a décidé d’inverser la donne. ‘’Produire beaucoup, satisfaire la demande nationale et exporter’’, selon l’expert Essoh.

Déjà, le 21 novembre 2021, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiemoko Touré, lui-même, s’est rendu à Kricouma, village communal de Man, pour poser la première pierre de ce centre de reproduction de volaille. Cette ferme de grands parentaux va nécessiter, pour son installation, 150 hectares de parcelle. C’est pour éclairer les riverains sur les questions techniques et le dédommagement liés à la réalisation du projet, que l’émissaire du ministère des Ressources animales et halieutiques a rencontré les riverains avec à leur tête, les chefs coutumiers. ‘

‘’Quand l’Etat de Côte d’Ivoire est engagé dans un projet, il l’achève, tôt ou tard’’, a rappelé Dr Essoh qui a fait savoir, ensuite, que la question de la biosécurité est l’un des critères qui ont favorisé le choix de Kricouma. D’où son invite aux populations à demeurer dans cette disposition. À côté de Kricouma, à Seupleu, trois hectares sont en train d’être aménagés pour la construction d’un abattoir de 16.000 poulets par jour. En définitive, toutes ces infrastructures vont générer des centaines d’emplois et booster le développement économique dans cette zone du Tonkpi.

Face à cet objectif d’autosuffisance en viande de poulet, en passe d’être atteint en Côte d’Ivoire, il est intéressant de se poser la question : pourquoi pas le Togo ?

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